Génocide...
"Le monde entier doit prendre connaissance des massacres et des génocides commis [par la France] à Sétif et dans d'autres régions d'Algérie." (BÜLENT ARINÇ, président de l'Assemblée Nationale Turque, El-Watan, Alger). Relevé dans le Courrier International de la dernière semaine de novembre 2006, comportant un dossier: "Europe Turquie: le désamour".
Si la France est aussi stupide de faire la loi que nous savons, la Turquie peut se permettre d'être stupide je crois. Et elle ne se gêne pas d'ailleurs.
Aïe de guerre, en action
En plein cours de philosophie, la semaine dernière, avec notre professeur Monseigneur Hicks-Hi Gregk surnommé Socrate:
JA: "Vous dites que la guerre est un fait impossible à éviter. Mais Monseigneur, la guerre, chez nous, n'existe plus depuis longtemps !"
Ce qui se passe:
Hugues Alexandre:"On s'ennuie d'ailleurs !"
Ce qui se passe, c'est que la phrase a été dite avec tellement de... spontanéité que c'en était drôle. Hilarité générale. Même Socrate rigole.
Ce qui aurait s'est dit ensuite:
Socrate:" S'il est vrai que dans nos contrées, la guerre n'a pas sévi depuis longtemps, croyez-vous que nous soyons réellement en paix ? N'est-il pas vrai que partout des combats ont lieu, si ce n'est par les armes, au moins par les mots ?"
JA: "Vraisemenblement."
Socrate: "Certes, il existe de multiples endroits du globe, où l'on prend encore les armes barbares pour régler les conflits. Mais même si la guerre cessait d'être par les armes, c'est que les armes auraient été substituées par le droit. Ce serait là le principe suprême d'une politique, c'est-à-dire d'une guerre civilisée."
Faut bien rire un peu. C'est de bonne guerre.
Ceteris paribus
Hier (lundi), en plein cours d'économie, nous avons pu assister à un combat épique. Un élève d'Hypokhâgne a courageusement combattu la (très flegmatique) prof d'éco. Ce dernier soutenait avec ferveur la réduction du temps de travail. Le carnage argumentaire n'a pas traîné, et Missiz Pib envoya ses arguments économo-démographo-politico-monétaires. L'élève a courageusement essayé de répondre en soutenant que... A la prof de rétorquer: "ceteris paribus !"
Manquait plus que le chapeau pointu, des airs d'Hermione Granger et la baguette... n'empêche que la formule marche, et le jeune homme est devenu brusquement muet...
Le saviez-vous ?
Les femelles hippocampes déposent leurs ovules dans une poche du mâle remplie de semence. Ce sont les papas hippocampes qui font les bébés. Deux conséquences. D'une on peut revoir les positions de certains l'universalité de nos modèles patriarcaux (et le mariage gay). De deux, si l'on considère que les muses sont nos femelles, et nos cerveaux les mâles, les hypokhagneux que nous sommes ne sont pas très productifs sur ce blog. Fin que j'en dis...
Bienvenue !!!
On adore travailler. Et oui, nous sommes en hypokhâgne. Ca rime avekh "bagne"... étonnant ? A chaque fois que je dis "je suis en Hypokhâgne", les gens prennent un air désabusé, désolé, khomme s'ils venaient juste d'appendre un décès inopportun.
Bref, chers amis d'hypokhâgne, nous sommes khonsidérés khomme des maboules, des acharnés, voire, des décharnés. Nous nous promettons enkhore chaque jour "du sang, de la sueur et des larmes", alors que nous n'en avons encore rien versé... Cela va venir. Les orakhles du Temple de Khâgnes (http://puissancekhagne.skyblog.com) nous l'ont prédit.
Cela dit, la folie au travail n'empêche nullement chacun de souhaiter partager un moment particulier, celle d'une douce euphorie; la douce euphorie qui vous envahit après un mois de travail forcené avec des nuits rakhourcies: ce moment, nous le khonnaîtrons. Il a laissé nos prédecesseurs dans un état... sans nom ;)
Alors nous aussi, pétons notre khable. Et nous aussi, faisons un blog.
Maintenant, à vous de jouer. Ce blog nous appartient. Disons ce qu'il en est, en régime khapitaliste: nous en sommes propriétaires. Voilà donc amusez-vous bien !!!